mercredi 11 avril 2007

Lancement du Manifeste

C'est vendredi le 13 avril 2007 que le Manifeste pour un Québec durable est lancé.

12 commentaires:

Anonyme a dit...

Bravo pour l'initiative! Il est important que les pragmatiques se fassent entendre et proposent.

L'existence de votre blogue montre une ouverture envers la société de l'information et je souhaite que vous saurez l'utiliser pour prendre position, suggérer des pistes d'action et faire circuler l'information sans contrainte.

Bravo!

Pierre Laval Mathieu a dit...

Bonjour,

Je pose avec vous la question de la prise en mains par les citoyens de la question du développment durable en commençant par le financement des interventions de protection de l'environnement et de développement des nouvelles thecnologies d'énergies propres.

UNE FAÇON INEDITE POUR LES CITOYENS DE PRENDRE EN MAIN LE DÉVELOPPEMENT DURABLE AU CANADA GRÂCE À UNE CARTE DE SUPER POINTS VERTS DANS LA CONSOMMATION

Quelle est la signification d'une Caisse Collective Environnement Canada à laquelle nous contribuons 6,5 G$ par année en faisant nos emplettes ?


RÉPONSE INNOVANTE À UNE ASPIRATION COLLECTIVE
DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT


BESOIN DE FINANCEMENT VERT À SATISFAIRE

La solution des problèmes d’environnement exige, pour aujourd’hui et pour demain, des sommes considérables à investir de la part des administrations publiques et des contribuables à tous les paliers de juridictions à travers le Canada.
À ce jour, la hausse des taxes sur les produits pétroliers et la création d’une bourse du carbone sont les principales voies explorées pour financer les interventions de protection en environnement et pour freiner les modes de consommation et de production générateurs de gaz à effet de serre. Du côté du développement des sources d’énergie propres et de nouvelles technologies non polluantes, ce sont encore les taxes, sous la forme de subventions publiques, qui servent d’incitateur au secteur privé pour amortir les coûts de l’innovation.

Devant les derniers constats de la science quant à l’ampleur des changements climatiques, on assiste actuellement à une prise conscience du secteur privé et des gouvernements sur l’urgence d’intervenir pour corriger la détérioration de l’environnement. D’où l’à-propos de proposer une nouvelle approche de financement des dépenses en environnement en conjuguant de manière inédite les apports économiques des contribuables et des gouvernements ainsi que les ressources des entreprises privées.


UNE CARTE D’ÉPARGNE DES PARTICULIERS POUR L’ENVIRONNEMENT
UN NOUVEAU LEVIER D’INVESTISSEMENT DANS LA CONSOMMATION DE TOUS LES JOURS

En instaurant un programme de fidélisation à l’épargne des particuliers pour l’environnement, la COMPAGNIE DE SUPER POINTS VERTS CANADA mobilise tous les secteurs de la société pour alimenter un gisement de fonds collectif dédié entièrement au financement des interventions de protection de l’environnement et au développement des nouvelles sources d’énergies propres.

Grâce à la CARTE DE SUPER POINTS VERTS CANADA, plus de 12 millions de ménages canadiens épargnent pour l’environnement en faisant leurs emplettes ou le plein d’essence. Et, chaque fois qu’ils épargnent 1 $ à la CAISSE COLLECTIVE ENVIRONNEMENT CANADA, tous les ménages participants augmentent la valeur de tous les bénéfices offerts à chacun des utilisateurs de la CIE de SUPER POINTS VERTS CANADA.

Pierre Laval Mathieu, sociologue
plmcoeurargent@videotron.ca

Goodqueb a dit...

Oui au manifeste pour un Québec durable!

Mais plus que des mots, il faut des solutions concrètes et immédiates.

J'appuis presque entièrement ce manifeste, sauf pour certaines parties concernant la foresterie québécoise. Je suis ingénieur forestier, et je suis tanné d'entendre n'importe quoi émaner des citadins, mes concitoyens. La foresterie rapporte au peuple québécois et est nécessaire, ne serait-ce que parce que l'industrie nous construit une infrastructure routière que nous ne pouvons payer autrement et dont nous avons besoin pour développer les activités récréotouristiques qui vont mettre en valeur nos forêts et nos régions de façon écologique. Un des problèmes majeurs à régler est la gestion par normes mur à mur de nos forêts. Ce n'est pas en rajoutant des lois sur l’environnement qu'on va le régler, mais plutôt en responsabilisant les acteurs, les ingénieurs forestiers en particulier. Présentement, on leur fait faire ce qui s'apparente à de la peinture à numéros, en appliquant des normes déconnectées de la réalité.

En passant les jeunes, si vous voulez qu’un travail soit bien fait, faites le vous mêmes! Il y a de la place et des bons emplois en foresterie qui s’en viennent.

Si nous voulons être sérieux dans notre cheminement écologique, il y a un acte à poser qui peut tout changer. Les Suédois l’ont fait il y a vingt ans et ils vivent maintenant dans le plus beau pays du monde. Il faut tout simplement tripler les taxes sur le pétrole, pour qu’un litre d’essence coûte 2$ et plus. Résultats : fini les VUS, fini les démarreurs à distance, fini les coupes de bois à 400 km des usines de transformation, fini l’étalement urbain. Exit les motoneiges, les seadoos et autres véhicules pas vraiment utiles aux moteurs disproportionnés.
Mais bonjour la géothermie, l’énergie solaire, les bioénergies et le développement des technologies vertes. Bienvenue au covoiturage, aux vélos, à la marche, aux autos électriques et hybrides, tramways, TGV et autres. Les entreprises vont se rappeler qu’il y a des avantages au transport par trains et par bateaux… Et bienvenue aux crédits pour le carbone et à l’argent de l’Alberta, à l’air pur et à la santé, et bien sûr, à l’argent du pétrole réinjecté dans notre économie. On consomme 11 000 000 000 de litres d’essence par an (2005) pour le transport au Québec. À 1$ du litre, ça vous donne une bonne idée du gaspillage. Si on réduit la consommation de moitié grâce à la hausse des taxes, ça va quand même rapporter 3 000 000 000 $ de plus par an pour faire vivre un Québec plus vert. Je vous garanti les résultats, cette mesure a fait ses preuves en Europe. C’est la solution.

Avez-vous le courage de vos idées? Moi oui!

Soit-dit en passant, si le vote vert se dilue tout le temps dans trois partis aux élections, qu’elles soient semi-proportionnelles ou non, je vous garanti la droite polluante au pouvoir pour longtemps. Hé oui, nous avons au Parlement 88 députés sur 125 qui se foutent, à des degrés divers, de l’environnement! Nous devons être conséquents dans la vie, pas seulement éloquents ou bien pensant.

Xavier Robidas, ing.f.
Québec

Anonyme a dit...

excellente idée
ce manifeste pourrait-il servir de base pour un front uni ou commun, indépendant des partis, croyez-vous?

clic1234 a dit...

Grande marche « KYOTO, POUR L’ESPOIR »
à Montréal, le 22 avril 2007 à 13h30
au parc Lafontaine (coin Calixa Lavallée et Rachel)

Le développement durable, il est grand temps d'y voir . Cette initiative est importante mais c'est l'action qui compte.

Vous êtes tous invités à être présents à la conférence de presse qui aura lieu le mardi 17 avril à 13h30 au centre st-pierre au 1212 panet.

Cette conférence de presse aura pour but de bien illustrer combien nous sommes ensemble dans cette entreprise et que ce combat est trop important pour que nous ne soyons pas solidaires dans cette entreprise.

Prendront la parole:

Jacques Languirand, porte-parole du jour de la terre
Steven Guilbault, de Greenpeace ( ou un remplaçant si jamais il devient papa!)
Hugo Séguin d'Équiterre
Daniel Breton de la CQVK
Henri Massé de la FTQ
Réjean Parent de la CSQ
Claudette Carbonneau de la CSN

Tous les représentants des partis politiques, des asso étudiantes, des groupes écologistes, des milieux communautaires qui seront présents seront clairement salués par nous afin que les médias sachent que vous êtes solidaires.
Je suis persuadé qu'une présence nombreuse marquera les esprits.

et...le plus de fous on sera...

info: Daniel Breton
514-799-3553

Anonyme a dit...

Le développement durable pour combien de temps ?

Il y a 2 choses qui nous tuent, le manque de démocratie et le modèle économique américain.

Je propose une économie de décroissance dans laquelle on payerais les gens pour être disponibles, au lieu de les payer seulement lorsqu'ils travaillent, en les laissant libres de rendre leur travail inutile sans nuire aux autres.

Je nomme cela une Éconologique et e l'explique mieux dans ce blog : http://blog.france2.fr/Econologique/ecrire/index.php

Cette économie verte de décroissance est toute aussi faisable que le présent système... allez voir les merveilleux effets secondaires !

Ensuite ou en même temps, j'ai fait une pététion ^pour abolir les partis politiques afin qu'on arrêtes tous de faire semblant de croire en notre société et que l'on change la signification du mot pouvoir.

http://blog.france2.fr/Econologique/ecrire/index.php

mik a dit...

"ILS ÉTEIGNENT DES PEUPLES POUR ALLUMER DES VILLES"

Le Syndrome du Castor fait des ravages sur notre territoire. Nous sommes en train de détruire l'un des derniers grands fleuve vierge de la planète, la Rupert! Malgré que les communautés cries touchées par le projet s'y opposent à plus de 80%, hydro-québec va quand même de l'avant avec ce projet. Notre société d'état continue sa campagne publicitaire de "greenwashing" pour nous convaincre que l'hydro-électricité est une énergie propre. Il faut avoir vu sur le terrain ces gigantesques chantiers pour comprendre qu'il n'y a rien de propre à d'étruire des écosystèmes aussi précieux. Renouvelable ok, mais propre ???
Ce manifeste est une bonne initiative sur papier mais doit être suivie par des gestes concrets. Demandons l'arrêt immédiat des traveaux!
Rendez-vous au Cabaret Rupert le 18 avril au Café Campus !!
info; echofete.ca/cabaret

Unknown a dit...

Oui pour un Québec plus durable et oui pour un Québec plus social.

Il faut cependant faire la nuance entre l'opportunisme politique de Charest et la vraie conscience verte qui se développe de plus en plus.

Renart Léveillé a dit...

Bonjour,

j'ai lu le manifeste hier et je suis ravi. J'espère que le gouvernement en tiendra compte, car il y a plein de bonnes idées là-dedans!

J'ai déjà inscrit un lien permanent dans mon blogue et je ferai un article sur le sujet prochainement.

Mais j'ai une question: ne pensez-vous pas faire une pétition?

Ami d' Ishmael 's friend a dit...

Le comité environnement de l'École Secondaire du Mont Bruno a composé 2 pétitions en ligne afin d’améliorer l’environnement de tous ! L’une concerne la publicité commerciale imprimée non-solicitée (style Publi-Sac) et l’autre concerne la consigne sur les cannettes et les bouteilles. Vous pouvez les lire et les signer aux adresses suivantes :

http://www.petitiononline.com/pubimpri/petition.html

http://www.petitiononline.com/consigne/petition.html

N’oubliez pas de vous rendre jusqu’à l’étape approve signature. Toutes les adresses de courriel demeurent privées ; elles servent à éviter les signatures frauduleuses.



Encouragez vos collègues et amis à les signer !



Merci de votre appui.



Martin Tremblay

Responsable du comité environnement de l'École Secondaire du Mont Bruno

Anonyme a dit...

Dans ma recherche pour votre manifeste j'ai trouvé cet autre manifeste publié le 28 janvier dernier. Le constat semble le même. Bravo! Malheureusement on parle peu de votre manifeste dans les médias. Il faudra combattre plus fortement l'innaction gouvernementale.


http://www.zombiemedia.org/article.php3?id_article=359


Manifeste pour un Québec environnemental


Alors que notre avenir est menacé

Par le réchauffement climatique et la pollution mondiale

Le Québec ne peut se permettre d'être la république du statu quo.

Nous sommes inquiets. Inquiets pour le Québec que nous aimons. Inquiets pour notre peuple qui a survécu contre vents et marées. Mais inquiets aussi pour le peuple que nous abreuvons et qui ne semble pas conscient des écueils qui menacent aujourd'hui son avenir.

Québécois écoutez nous ! Nous sommes l'eau qui vous fournit vie, énergie et richesse. Nous sommes comme un dieu source de vie et de mort. Nous sommes donc partout ; dans l'air que vous respirez, dans votre café, dans vos réunions municipales, dans vos entreprises, dans vos médias, dans votre chambre des communes. Malheureusement notre avenir est menacé. Ce que nous allons vous dire risque de vous choquer, mais l'heure est grave, il y a péril en la demeure.

Que se passe t'il au Québec ?

Vous les Québécois vous souffrez d'immobiliste ! Oui d'immobiliste environnemental ! Voulez vous vraiment léguer une dette environnementale à vos petits enfants ? Il est temps d'enlever vos lunettes roses afin de voir la sombre menace qui vous guette. Un fond des générations aussi riche soit-il, ne règlera rien si d'un autre coté vous léguez aux générations futures un Québec malade sur le plan environnemental.

Finit le temps des études, des comités et recherches de toutes sortes. Les dévots de Satan que sont ; coliformes fécaux, cyanobactéries, métaux lourds, phosphores, matières en suspensions, réchauffement climatique, et autres fléaux sont à l'oeuvres afin d'établir les bases de leurs futur royaume.

Le refus du changement

Nous ne sommes pas les premiers à tenter de vous alerter. Plusieurs groupes environnementaux tiennent le même discours. Malheureusement, beaucoup de maires, de députés, d'entrepreneurs, de producteurs agricoles et de citoyens Québécois continuent de nier ou d'ignorer le danger. D'où notre profonde inquiétude. Le danger ne se présente pas sous forme de précipice, mais d'une longue pente descendante. Au premier coup d'oeil, il ne semble pas y avoir de risque. Mais une fois le réchauffement climatique et la détérioration de la qualité des eaux amorcée, la glissade sera inexorable. Encore faut-il que nous ayons, au préalable, la lucidité de reconnaître l'envergure des obstacles à surmonter et des défis à relever. Que nous évitions de blâmer les autres pour nos propres problèmes et prenions nos responsabilités en faisant, individuellement et collectivement, les choix qui s'imposent. Et que nous ne ménagions aucun effort pour faire du Québec un lieu inégalé de liberté intellectuelle, économique et environnementale afin d'ouvrir les vannes de l'énergie, de l'originalité et de la créativité.

Malheureusement, au moment précis où nous devons opérer un changement radical de notre façon de nous voir et de voir le monde qui nous entoure, la moindre évolution dans le fonctionnement de l'État, le moindre projet audacieux, le moindre appel à la responsabilité environnementale, la moindre modification dans nos confortables habitudes de vie sont accueillis par une levée de boucliers, une fin de non-recevoir, au mieux par l'indifférence. Cette espèce de refus global du changement fait mal au Québec parce qu'il risque de le transformer en république du statu quo, en poubelle du 20e siècle.

Pour que la concertation que suppose notre modèle soit productive, il faut qu'il y ait des constats communs, un dialogue véritable, une prise en charge collective des responsabilités. Tous les Québécois sont interpellés par les mêmes défis. Nous ne parviendrons à les relever que si nous y travaillons ensemble. La population québécoise s'accommode de cette situation de blocage parce qu'elle y trouve son aise. Les Québécois vivent également comme les autres Nord-américains, ils consomment la ressource naturelle jusqu'à la limite de sa capacité de re-génération. Tout cela n'est qu'humain ; nous recherchons tous la vie la plus agréable possible. Mais il faut aussi être réaliste. D'ici quelques années tout au plus, nos rêves - en fait, pas les nôtres, mais ceux de nos enfants - seront brutalement interrompus par des coups sur la porte. Les huissiers que sont ; désastres environnementaux, eau contaminée, air irrespirable et réchauffement climatique seront bien implantés dans notre Québec.

Le discours économique et gouvernemental

À l'heure actuelle, le discours économique québécois est dominé par des groupes de pression conservateur de toutes sortes, dont les grandes entreprises, qui ont monopolisé le label « économique » pour mieux s'opposer aux changements qu'impose la nouvelle donne. Le gouvernement et l'industrie peuvent être des forces positives et responsables ; ils l'ont maintes fois prouvé dans le développement de la richesse et l'économie du Québec. Malheureusement, l'action gouvernementale ne se limite-t-elle pas trop souvent à une protection à courte vue des ces intérêts, en vue des prochaines élections ? Tandis que l'action patronale ne se limite-t-elle pas trop souvent à une protection à courte vue des ces intérêts et ceux de ces actionnaires ? Le temps des profits au privée et des problématiques environnementales et sociales au public doit cesser. Nous faudra t'il pour faire bouger gouvernements, élus municipaux, entreprises et citoyens, un rapport Stern pour chacun des problèmes environnementaux présent ?

Le gouvernement nous crie haut et fort son attachement au développement économique des régions. La parole et l'action ne semblent pas concorder. L'industrie touristique constitue, dans la majorité des régions du Québec, un des trois secteurs d'activités ayant le plus gros impact économique. Alors quel est l'impact économique pour l'industrie touristique de nos régions d'avoir lacs et cours d'eau inutilisables ? Quel est l'impact économique pour municipalités et citoyens qui perdent une source d'eau potable et doivent se retourner vers de l'eau en bouteille possédé par l'entreprise privée ?

Le gouvernement nous crie haut et fort son attachement à la santé des Québécois(e).Encore une fois, la parole et l'action ne semblent pas concorder. Quel est l'impact sur la santé des québécois ? Combien devrons nous débourser en soin de santé par la consommation d'une eau impropre et pour tous les autres problèmes environnementaux ?

Vous les Élus provinciaux et municipaux avez-vous vraiment réfléchit et calculé l'impact sur l'environnement, la santé et l'économie de votre immobiliste, voir de votre paresse environnementale ? Le concept de la prévention des problèmes ne devrait t'il pas sonner en vous une cloche pour susciter une réaction immédiate et concrète. Nos gouvernements et autorités municipales n'osent pas prendre pas les décisions qui s'imposent pour protéger adéquatement l'or bleu du Québec.

Le dur constat du Ministère de l'environnement et du développement durable

Eau potable, SLAPP, développement durable et autre ineptie

Qualité de l'eau potable

Attention certains croient que le dossier est sous contrôle que les municipalités surveillent et s'assurent d'une bonne qualité de l'eau potable. Oui il y a du travail de fait, mais il reste encore beaucoup de lacune surtout dans les régions et dans certaines petites municipalités. Nous ne sommes toujours pas à l'abri d'un wakerton Québécois.

De plus nous sommes loin d'avoir le constat global de la qualité des sources d'alimentations en eau potable du Québec. En effet les citoyens qui possèdent un puit privé ne bénéficient d'aucun programme gouvernemental afin d'inciter ceux-ci à effectuer un échantillonnage de leur puit. Plusieurs ne font donc jamais échantillonner l'eau de leur puit. Ces citoyens financent pourtant à même leur impôt un grand nombre de programmes d'infrastructures d'eau potable pour les résidents des villes. Monsieur le ministre, la santé des résidents possédant un puit privé est elle moins importante que les résidents des villes ? De plus ces résidents sont également à la merci d'un grand nombre de charlatans qui s'invente professionnel de traitement d'eau et qui vendent des technologies parfois inefficaces voir dangereuses et ce au gros prix.

Le constat de la qualité de l'eau potable au Québec serais donc possiblement plus négatif et on réaliserais que beaucoup de puit privé on également une eau non potable lors de certaine période estivale ! Le problème est pire que ce que l'on pense !

SLAPP

Monsieur Béchard, votre louable empressement à mettre en place un comité pour étudier le problème des SLAPP et éventuellement d'émettre des modifications législatives, ne règlera rien. La racine du problème vous ne vous en occuper point. Si l'AQLPA et le CRRE subissent ces SLAPP, c'est parce qu'ils quittaient leur mandat d'organisme de sensibilisation et effectuaient le travail de votre ministère. On crée des comités, des études mais ou sont les ressources sur le terrain. Vous coupez vos effectifs dans plusieurs régions du Québec.

Votre ministère est rempli de penseur, de chercheur. Mais pendant ce temps sur le terrain vos inspecteurs souvent occasionnels avec peu d'expérience, sont surchargés. Le terme SLAPP serait moins présent au Québec, si vous aviez un ministère de l'environnement avec une présence sur le terrain et une colonne vertébrale. On sauverait déjà des coûts en étude et commission de toute sorte.

MDDEP et autre ineptie

Monsieur Muclair avait compris ce point et avait mis sur pied certaine mesure pour améliorer la colonne vertébrale du MDDEP. Colonne vertébrale qui avait été très affecté quand un lucide, (un certain Lucien Bouchard) avait volontairement coupé dans (le contentieux) la colonne vertébrale du ministère afin de faire plaisir à ces amis du patronat. Mais monsieur Muclair avait également compris un autre point important. La très grande importance d'une présence sur le terrain. Il avait entre autre annoncé l'embauche de plus de 70 techniciens et inspecteurs pour nos régions. (Voir plan de modernisation 2004-2007) Malheureusement monsieur Béchard, à votre arrivé, vous avez vite relié aux oubliettes, cette mesure simple et efficace. Évidemment cette mesure est trop pertinente pour un ministère du DÉVELOPPEMENT durable. Il n'est pas bienvenu de nos jours d'avoir une ressource sur le terrain qui dérange les cotisants de la caisse électoral. Pendant ce temps les inspecteurs qu'ils vous restent ne font que répondre aux plaintes dans un délai de une à deux semaines. Il ne se fait pratiquement plus de visite d'inspection de prévention (systématique). Visite qui sont pourtant la base de la prévention environnementale.

Les lois et règlements ainsi que les peines et amendes qui les composes sont des outils de travail à utiliser lorsque les étapes précédentes n'ont pas réglé la situation. On ne nuit donc pas ici à l'industrie en poursuivant un récalcitrant, mais au contraire on aide tout le milieu industriel et agricole en amenant dans le droit chemin des entreprises qui nuisent à l'image de l'ensemble des acteurs du milieu. Il ne s'agit donc pas ici de traiter tous les entrepreneurs industriels et agricoles comme des bandits. Il y a dans ce monde de tout, comme dans la société. Une grande majorité son responsable avec parfois de petit écart de conduite par manque de rigueur et de suivi des dossiers. Puis il y en a d'autre qui son peu préoccupé par l'environnement et qui opère des systèmes de traitement des eaux et de l'air comme on ferait fonctionner une laveuse à vaisselle. Finalement il y a la dernière catégorie d'industriel qui ne modifieront pas leur comportement sans ce faire attraper sur le fait et qui ont besoin d'une forte amende.

Alors s.v.p. monsieur Béchard cesser de nous envoyer la théorie de la sacro sainte vision que les entreprises seront de bon citoyens corporatifs et qu'ils respecterons correctement les lois et règlements environnementaux sans suivi de l'état Québécois. Citoyen imaginez un ministre de la justice qui annoncerait qu'il n'y aura plus de policier pour s'assurer de la sécurité routière et qu'il fait confiance au pouvoir de responsabilité des citoyens. Les impacts sur le bilan routier seraient immédiatement néfastes. Un ministre de la justice qui oserait annoncer une tel hérésie serait rapidement brûlé au bûché de l'opinion publique. Pourtant c'est exactement le discours qu'on tente de nous imposer en matière d'environnement et les effets néfastes de ce discours se font sentir. Quelles sont les actions du gouvernement pour améliorer le bilan routier ! Il sensibilise et il augmente la présence policière pour faire appliquer la loi. La même chose s'applique à la protection de l'environnement.

Imaginez un Québec ou le soir et la nuit, il n'y aurait que deux policiers pour couvrir tout le territoire et qu'ils ne se déplaceraient que seulement lors d'urgence grave. Bien oui, c'est exactement ce qui se passe en matière d'environnement au Québec. Plusieurs entreprises (industrielles et agricoles) ont compris le système pour les autres qui n'étaient pas assez intelligent pour comprendre la patente, je vais vous dire un secret ! Si vous voulez vous débarrassez de certaine matière nuisible ou fermer vos systèmes de traitement d'eau ou d'air faites-le tout, le soir et la nuit. Vous n'aurez pas de problème avec le MDDEP personne ne surveille. Pourtant plusieurs entreprises on des quarts de travail de soir et de nuit. On sait très bien que les opérateurs de nuit des systèmes de traitement d'eau et d'air peuvent avoir envie de couper les coins ronds. Le seul endroit au Québec ou l'on applique des règlements environnementaux le soir la nuit et les fins de semaine, c'est à la ville de Montréal. Rien de bien compliqué juste de temps en temps des employés qui vont faire une petite vérification pour montrer qu'ils sont toujours présents et que les vérifications peuvent se faire en tout temps. Cette méthode couplée avec des automates cachés dans les regards d'égout qui prennent des échantillons donne des résultats. Et bien oui monsieur Béchard il semblerait que les compagnies ne sont pas toutes de bon citoyen corporatif à toute les heures du jour et de la nuit. Ce que la ville réussi pourquoi le ministère ne le réussit t'il pas ? Le respect de l'environnement ça ne se fait pas juste entre 9 et 5 heures du lundi au vendredi. Lorsqu'on veut améliorer le bilan routier on ajoute des policiers sur la route. Si on veux améliorer l'environnement on ajoute des inspecteurs sur le terrain. Le contraire signifie peut être que notre gouvernement ne veux pas vraiment améliorer l'environnement au détriment de l'industrie...

Citoyen réveillez-vous ; une politique de l'eau de l'air ou le beau concept très galvaudé de développement durable ne sont que de la poudre au yeux sans des lois et règlements. Ces même lois et règlements ne sont que de l'encre gaspillé sur du papier sans un personnel sur le terrain pour s'assurer de leur application. Il semble hors de tout doute que le gouvernement actuel délaisse l'application et tente de nous rouler dans la farine avec un beau langage de bois. La mode est au développement durable, un beau concept sur papier. Mais il serais peut être temps de réaliser que des lois et règlements ainsi qu'une bonne application de ceux-ci constitue le meilleur développement durable que le Québec puisse se doter .

La politique québécoise sur la gestion des matières résiduelles 1998-2008 est sûrement un autre bon exemple que la solution doit passer par une réglementation. Les résultats ne sont pas au rendez-vous, Les MRC ont des plans de gestion mais la majorités sont en retard face à leur réalisation. La sensibilisation ne donne pas les résultats escomptés vu l'urgence de la situation. Il faut une réglementation pour rendre obligatoire la récupération dans le secteur industriel, commercial et institutionnel. Il faut obliger les municipalités à atteindre les objectifs fixés dans leurs plans de gestion des matières résiduelles. Que fait notre gouvernement dans ce domaine rien de concret.

Monsieur Béchard vous avez fait appel à la responsabilité des municipalités et des riverains touchées par la présence de cyanobactéries dans les lacs à faire respecter leur réglementation, notamment au chapitre de l'inspection des installations sanitaires .Vous pendant ce temps vous faites l'inverse et laissez un ministère sans financement et sans personnel. Monsieur Charest cet automne vous avez émis en chambre des communes de nombreux commentaires négatifs envers le gouvernement conservateur et la faiblesse de son programme pour contrer les effets de serre. Nous sommes en accord sur ce point ! Là où le bas blesse, c'est lorsque vous mentionnez que le gouvernement conservateur est irresponsable et que ce n'est pas ce que l'on doit léguer à nos enfants. Votre responsabilité à vous et l'héritage de votre règne, ne nous semble pas plus rose. Lisez bien le manifeste, et étudiez bien les solutions qui suivent, sinon la douche sera froide ce printemps. Ce n'est que le début, nous aussi nous sommes prêt.

Le Canada a remporté à Nairobi le prix du « fossile du jour » comme pays ayant le moins contribué aux progrès des pourparlers sur les changements climatiques. Si un tel genre de prix existait pour le gouvernement qui néglige le plus la ressource hydrique le Québec se mériterais certainement le prix de la cyanobactérie pour sont inactions notable...

Les nouvelles règles du MDDEP qui permettre la destruction des milieux humides de moins de 0,5 hectare démontre encore une fois que ce gouvernement n'a rien à faire de la protection de l'environnement. Les promoteurs utilisaient déjà de nombreux stratèges pour détruire allègrement les milieux humides sans suivi du MDDEP, maintenant ce sera pire. Ce qu'il faut comprendre dans ce dossier c'est le pourquoi de cette décision du MDDEP. L'association provinciale des constructeurs d'habitation du Québec (APCHQ) menaçait de recourir aux tribunaux pour forcer le ministère à émettre les autorisations convoitées. Le MDDEP aurait pu choisir d'ajouter du personnel pour évaluer les dossiers et émettre les autorisations viables dans les délais. Au contraire le MDDEP a choisi de permettre un développement sans s'assurer de la protection viable des écosystèmes. La décision du MDDEP est grave car elle indique le début d'une longue pente glissante vers la déréglementation. À nous maintenant de menacer celui-ci de recourir aux tribunaux si il ne remet pas en place des règles de protection de tous les milieux humides.

Pour ceux qui doutent encore du faux discours de nos élus et du manque de ressource du MDDEP prenez le temps de lire le dernier rapport du vérificateur général du Québec Celui-ci signale que le Ministère rempli mal son mandat et qu'il y a des lacunes au niveau de l'application des règlements. Le même phénomène s'applique aux domaines de l'eau et aux visites dans les industries agricoles et manufacturières.

Le dur constat du milieu municipal

Attention ici aussi, il faut enlever vos lunettes roses, nos élus municipaux dorment aux gaz et ne sont pas conscient de ce qui s'envient.

Au Québec des municipalités s'inventent des règles non écrites. On n'effectue la mise en conformité des installations septiques que si un permis de construction est émis pour des travaux d'excavation ou autres travaux majeurs. Ou bien dans d'autre cas seulement si une plainte officielle est déposée. Nous avons donc des municipalités qui connaissent exactement les résidences non conformes au niveau des installations sanitaires, mais elles n'agissent pas. Elles empêchent leurs inspecteurs d'intervenir pour ne pas débuter une vague de mise en conformité et du même coup choquer les citoyens avant des élections. Ça suffit qu'on applique le règlement partout et maintenant ! Le MDDEP est au courant de cette situation et il ne fait rien !

Au Québec les entrepreneurs qui effectue les travaux de construction des fosses septiques peuvent vous dire exactement que dans la municipalité X l'inspecteur se pointe une fois sur deux, dans la municipalité Y il n'est jamais présent et que heureusement il y a la municipalité Z ou l'inspecteur est toujours présent et s'assure que tout est bien fait.

Au Québec dans certaine petite municipalité, lorsque qu'il y absence d'un inspecteur pour diverse raison, on confie les taches de l'inspecteur à n'importe quel employé ou même au maire et aux conseillers.

Au Québec en 2006, il existe encore des villages qui n'ont pas de système de traitement des eaux usées. Le tout à la rivière existe encore ! Pour les autres municipalités qui possèdent une usine de traitements des eaux usées, les raccordements croisés et déversement de toute sorte sont monnaie courante. Les municipalités sont au courant des problèmes, mais évidemment comme le tout est caché sous la terre on repousse souvent ces projets d'infrastructures aux générations futures. Il ne faudrait surtout pas nuire à la prochaine élection !

Au Québec le gouvernement provincial donne des compétences aux MRC à l'égard de la gestion et de la protection de tous les cours d'eau municipaux, autant locaux que régionaux, hors les MRC n'ont pas de personnel pour effectuer une surveillance et un suivi de ceux-ci. Donner la compétence d'une ressource aussi importante que nos plans d'eau sans budget supplémentaire à un organisme qui laisse travailler des entrepreneurs sans compétence dans le lit et sur les rives de nos rivières est inacceptable.

Au Québec peu de municipalité exige l'installation d'élément afin de capter les sédiments et les huiles des grandes aires de stationnement. Pourtant ces lieux sont reconnus pour entraîner des polluants au cours d'eau.

Il y en a encore bien d'autre problème, la liste est trop longue pour les énumérer tous. Nous reviendrons...

Le dur constat du milieu agricole

L'agriculture au Québec doit être entièrement repensé. Les mesures actuelles ne permettre pas de protéger notre ressource hydrique adéquatement. Les modes de culture sont à revoir. L'UPA doit s'ouvrir les yeux et cesser de nier l'existence du problème ! Monsieur Pellerin la pollution agricole n'est pas une invention de citadin qui désire vivre en campagne ! Le discours et les représentations de l'UPA qui tente de faire croire que tout va bien au niveau de environnement seront voués à un échec retentissant. Les modes de culture actuels sont voués à l'échec. Les bandes riveraines ne sont pas suffisamment protégées tout est à revoir. Nous devons appuyer collectivement les agriculteurs vers une modification des façons de cultiver. L'agriculture industrielle devra diminuer pour permettre le retour de l'agriculture familial respectueuse de l'environnement qui cible des marchés et créneaux précis. Il faut encourager fortement et clairement les bonnes pratiques environnementale.

Le discours de monsieur Béchard lors du dernier congrès de l'UPA, ne nous rassure point. Monsieur Béchard en déclarant que vous n'allez pas appliquer de réglementation supplémentaire aux agriculteurs, vous venez de déclarer à tous les québécois que vous préférez laisser nos lacs et cours d'eau se polluer au lieu de travailler sur la source du problème. Monsieur Béchard votre déclaration signifie que les résidants des lacs devront voir leur cours d'eau se contaminer pour par la suite à grand frais être responsable de la décontamination de ceux-ci. Pour vous la santé économique de l'agriculture est plus importante que l'économie, l'environnement et la santé de l'ensemble des québécois. Voilà ce que les québécois doivent comprendre de votre discours. La direction que vous empruntez démontre clairement votre manque de vision à long terme. Nous sommes tous d'accords le milieu de l'agriculture souffre et qu'il faut aider les agriculteurs. Un combat réel contre la mondialisation et les impacts négatifs de celle-ci auraient été plus brillants. Un fond agriculteur vert serait évidemment plus utile pour les générations futures que votre fond des générations. Un fond des générations ne sert définitivement à rien, si vous laissez le droit de polluer à toute une industrie. Les coûts environnementaux et sociaux futur de votre direction seront néfaste pour la qualité de l'eau des Québécois de demain. Pourquoi ne pas renforcir la présence et la réglementation tout en travaillant en collaboration avec les agriculteurs ? Le contrôle et les poursuites envers les récalcitrants sont nécessaire mais pourquoi ne pas également récompensé financièrement les producteurs qui fond les bon choix environnementaux. Appuyer les bonnes pratiques et punir fortement les mauvaises est la seule solution possible pour permettre une amélioration de la qualité de l'eau au Québec.

Monsieur Béchard dans ce fameux discours lors du congrès de l'UPA, vous mentionnez également que le MDDEP tendrais vers « une approche réglementaire pratique, applicable et sans surprise et qu'il s'agissait d'injecter de la prévisibilité dans la réglementation ». Quand l'on sait qu'il n'y à pas assez d'inspecteur dans de nombreuse région du Québec et que ceux-ci ne font plus les visites systématique de prévention ! En effet, pour un producteur ne recevoir aucune visite du ministère c'est ce que l'on appelle une application sans surprise et prévisible ! Cette attitude monsieur Béchard nuira à toute l'industrie agricole. Le cynisme des Québécois à l'égard de l'industrie agricole se poursuivra et même les agriculteurs ayant de bonne pratique seront perdants au niveau de l'image, lorsque les citoyens découvriront que les règlements environnementaux ne sont toujours pas appliqués.

Le dur constat du milieu forestier

Le constat est triste ici aussi, le forestier en chef ne respecte pas certaine mesure du rapport Coulombe. La protection des cours d'eau ne fait pas partit du discours des entreprises forestières et il n'y a personne pour surveiller et s'assurer de la protection des bandes riveraines. Il faut poursuivre le combat et vivement plusieurs Richard Desjardins.

Un contexte nouveau vers des solutions

D'autres sont prêts à reconnaître certains des problèmes que nous venons d'identifier Mais ils croient et tentent de faire croire à la population qu'il existe des solutions faciles à ces problèmes. Quels devraient être les objectifs des Québécois pour les prochaines décennies ? Les mêmes que depuis toujours. Le Québec doit continuer à se développer, économiquement et socialement mais en respectant beaucoup plus fortement ces ressources naturelles.

Quelles solutions ?

Notre objectif est avant tout de sensibiliser les Québécois aux défis qui se présentent à eux. Nous n'avons pas de programme à vendre ; nous importe davantage le changement d'attitudes qu'exigent les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Nos discussions ont tout de même fait ressortir quelques pistes qu'il faudrait explorer d'urgence. La liste est évidemment loin d'être exhaustive. Les idées que nous mettons de l'avant ici visent précisément à accélérer le rythme de développement du Québec en matière de protection de l'environnement. À cet égard, quelques priorités nous semblent s'imposer d'elles mêmes tellement la marge de manoeuvre du Québec est étroite.

Le progrès s'est transformé en risque pour l'humanité, mais le risque peut à son tour devenir une chance. Nous avons les cartes en main. Nos capacités techniques mettent d'ores et déjà à notre disposition des outils pour réagir. Nous savons économiser l'énergie, produire proprement, recycler. Le moment est venu de passer à l'acte à grande échelle Les mesures nécessaires, si contraignantes qu'elles puissent apparaître aujourd'hui, génèreront demain une fantastique créativité industrielle, stimuleront la recherche scientifique, découvriront de nouveaux gisements d'emploi. La « révolution » écologique est porteuse de nouvelles activités, d'une nouvelle ère économique et sociale, et d'améliorations de la condition humaine.

Les solutions sont pourtant simples et peu coûteuse. Il n'est pas question ici de faire des études ou des modifications réglementaires. Il faut d'abord s'assurer de la bonne application des règlements en vigueur. Autant au niveau du gouvernement, des municipalités que des MRC, il faut des gens de terrain, ingénieur, biologiste, inspecteurs, technicien, ouvrier qui s'assureront du respect des règlements et amélioreront par divers aménagement la qualité de nos lacs et cours d'eau. Il ne faut pas juste rester dans un bureau et émettre des permis. Il faut une présence terrain avec des actions et solutions concrètes. Il faut réparer maintenant les rives de nos lacs. Le MDDEP doit augmenter rapidement et à tous les niveaux les concepts d'utilisateur payeur et de pollueur payeur.

Le ministre Béchard ne peut pas se permettre de demander aux municipalités de bien appliquer la réglementation sur les installations sanitaire sans mettre en place des mesures concrète pour s'en assurer. Nous croyons que les MRC par leur mandat et structure sont les organismes idéals pour s'assurer d'une application uniforme des règlements environnementaux municipal sur leur territoire. Les MRC pourrais vérifier et s'assurer que les municipalités applique de façon uniforme et convenable le règlement sur les installations sanitaires ainsi que les réglementations sur les travaux en rives, souvent délégué aux municipalités. Cette vérification de l'application des règlements par la MRC aura pour effet de diminuer l'ingérence politique municipal actuel qui limite dans certain cas une application convenable de la réglementation. Plusieurs petites municipalités avoue ne pas avoir moyen et ressource pour appliquer et faire respectez la réglementation environnementale. La présence d'algues bleues ou de cyanobactéries dans les lacs du Québec met en évidence les faibles moyens des petites municipalités à gérer ce problème environnemental majeur. La présence de personnel compétent en matière d'environnement au sein des MRC sera une solution efficace pour améliorer rapidement la qualité de nos lacs et cours d'eau.

Il faut poursuivre et bonifier les projets d'infrastructure en assainissement des eaux et obliger les municipalités à prendre leur responsabilité en matière d'entretien des infrastructures d'assainissement.

Allons donc encore plus dans le concret ;

S'assurer que toute les municipalité applique correctement la méthode du tiers inférieur pour l'entretien des fossés routiers. Émettre des amendes aux entrepreneurs et municipalités qui n'appliquent pas cette méthode.

Vraiment faire appliquer avec des présences sur le terrain une réglementation de protection des bandes riveraines avec des amendes sévères pour les contrevenants.

Aménager des marais filtrants, bassin de sédimentation ou autres infrastructures a la sortie des fossés routiers et de drainage des champs ou sont pratiqué des cultures ainsi qu'à la sortie des réseaux d'égout pluviaux drainant des grandes aires de stationnement.

Faire comme nos voisins du sud et mettre en place une réglementation visant à contrôler les sédiments sur les sols remaniés lors de différents travaux de construction.

Mettre en place des compteurs d'eau dans tous les ICI du Québec et mettre en place des règlements pour l'utilisation irresponsable et illicite de l'eau des citoyens et ICI

Un esprit nouveau, la fin de l'intolérance et de la méfiance

Tous ne seront pas d'accord avec ces pistes de solution. Deux choses devraient toutefois faire consensus : l'ampleur des défis auxquels notre société fait face et la nécessité d'en débattre à fond, donc de les aborder avec un esprit nouveau. Les défis des années 1960 exigeaient une révolution tranquille non seulement de nos institutions, mais aussi de notre façon de voir les choses, de notre culture ; il en est de même aujourd'hui. Cet esprit nouveau sera lucide, solidaire, responsable, libre et écologique. Il accueillera avec ouverture les idées originales, plutôt que d'excommunier sur le champ ceux qui les proposent. Animés de cet esprit nouveau, les Québécois feront face à leurs problèmes, plutôt que de s'en prendre aux autres et se contenter de faux-fuyants.

D'autres que nous on fait des propositions de ce genre dans les dernières années. On s'est empressé de les clouer au pilori, de monter contre eux des procès d'intention sans jamais prendre la peine d'étudier objectivement leurs idées. Cette attitude d'intolérance doit être abandonnée si l'on veut que le Québec soit en mesure de continuer à prospérer, tout en préservant, voire en améliorant la qualité de son environnement qui est la marque d'une société saine et solidaire.

Nous invitons à se manifester tous ceux qui, comme nous, ressentent l'urgence d'un redressement. Notre démarche aura été inutile si elle ne trouve pas de larges échos dans la société québécoise. Le silence est confortable, mais le péril l'interdit. Plus nous serons nombreux à appeler au réveil de nos concitoyens, plus il y a de chances qu'ils nous entendent. Alors, comme tant d'autres fois depuis leur arrivée en Amérique, les Québécois prendront leur sort en main. Et ils réussiront.

Nous prenons la parole dans l'espoir de sortir de la torpeur actuelle avant qu'il ne soit trop tard. Un gouvernement seul, de quelque parti que ce soit, ne parviendra pas à vaincre la résistance et l'inertie. Les sonnettes d'alarme doivent retentir dans tous les milieux : politiciens, intellectuels, agriculteurs, journalistes artistes, groupe environnementaux gens d'affaires, citoyens tous ceux qui aiment le Québec et veulent un avenir environnemental prospère pour cet îlot francophone en Amérique doivent prendre la parole. À tous ceux-là, nous lançons un appel à la responsabilité environnementale. La nature exige que nous arrêtions de nous bercer d'illusions. Le Québec est une société privilégiée, mais notre prospérité environnementale est menacée. En continuant d'écouter ceux qui nous disent que tout va bien, qui nous offrent des solutions à courte portée, nous nous destinons à un recul que nous ne parviendrons bientôt plus à freiner. Le temps viendra, beaucoup plus rapidement qu'on le pense, où nous serons trop peu nombreux, pas assez riches et trop engoncés dans nos vieilles façons de penser pour préserver la qualité environnementale qui nous est si chère, et pour promouvoir la culture sans laquelle nous ne sommes plus Québécois.

La responsabilité exige que nous mettions tous l'épaule à la roue. Chaque individu, chaque groupe, chaque leader doit abandonner le premier réflexe qui est celui de tous, en particulier dans le Québec d'aujourd'hui : protéger ses intérêt. Au contraire, chacun doit se demander ce qu'il peut faire, dans son domaine et comme citoyen, afin de donner au Québec le souffle dont il aura besoin pour surmonter les défis de l'avenir.

La liberté suppose d'abord et avant tout qu'il soit possible de remettre en cause le statu quo sans être immédiatement convoqué devant le tribunal d'inquisition du consensus québécois. Autrement dit, la liberté commence par celle de penser et de dire autre chose que ce qui se pense et se dit depuis 40 ans. La liberté suppose le respect de ceux qui osent, qui sortent des sentiers battus. Libéré d'une partie du fardeau de la dette environnementale, le gouvernement du Québec pourrait aussi contribuer à une corvée essentielle pour la prospérité future du Québec. soit un investissement massif en éducation et en formation. Une petite nation pourra seulement faire sa marque par la qualité de sa main-d'oeuvre, par le haut niveau de son développement environnemental, culturel et scientifique, par sa créativité. Il est donc fondamental de valoriser ces domaines et d'y investir la part la plus importante de nos ressources.

L'action

Journaliste et média : Devenez vous aussi de vrai Louis Gilles Francoeur et Francois Cardinal Décortiquez chacun des points mentionnés dans ce document. Vous y trouverez une richesse en sujet fort intéressant. Poussez vos recherches en profondeur sur le pourquoi de nos problèmes environnementaux. Allez plus loin dans vos recherches, vérifiez quels sont les efforts réels et concrets de nos gouvernements et municipalités. Expliquez les solutions possibles au citoyen.

Entreprise environnementale : Signalez votre force économique, il est temps de démontrer plus fortement votre présence au gouvernement. Le Québec de demain sera un Québec d'idée environnementale, nous pouvons devenir les leaders en matière d'environnement sur la planète et y exporter notre savoir.

Groupes environnementaux : Pourquoi ne pas mettre en commun les forces de tous vers un manifeste plus complet qui toucheras toutes les problématiques environnementales ; du recyclage au transport en commun en passant par l'énergie renouvelable. Ce manifeste plus complet pourra être signé par tous. Un nouveau contrat social pour une nouvelle donne. L'avenir de la planète et de ses habitants dépend désormais de la manière dont nos sociétés vont se conduire.

Humoriste : Découvrez comment le discours de Lulu et des Lucides devient avec un peu d'aide un plaidoyer environnemental décapant et stimulant.

Artiste : Continuez à prendre la parole et à dénoncer les aberrations de notre société en matière d'environnement. Informez vous et soyez vous aussi les porteurs d'un message d'avenir.

Québécois : Vous êtes tous bienvenue d'utiliser ce texte en partit ou en totalité affichez-le, faites en une pétition un autre manifeste signé par tous, Mais surtout présentez-vous dans vos assemblés municipales, de MRC et autres comités de toute sorte. Faites connaître votre position. Demandez que les règlements environnementaux soient appliqués immédiatement et pour tous. Une soirée par mois à votre conseil municipal c'est peu demandé ! Le changement viendra par la base à vous de prendre le flambeau. Nous aurons alors réussi notre mission d'avoir susciter un débat et peut être d'obliger gouvernement et municipalité à bouger vers des actions simples et concrètes. Il faut démontrer à nos gouvernement que de devenir leader en matière d'environnement sera économiquement viable. Le Québec peut devenir un leader en matière d'environnement tout en préservant sa santé économique et en exportant un savoir et des technologies environnementales à travers le monde.

Conclusion

La menace écologique qui plane sur le Québec comme sur le reste de l'humanité est sans précédent. Cette menace amplifie et accélère toutes les tensions entre les hommes sur la planète. L'avenir de la planète et de ses habitants dépend donc désormais de la manière dont nos sociétés vont se conduire. Nous devons impérativement opérer une évolution en profondeur vers d'autres façons de produire, de travailler, de consommer, de se nourrir, de se loger, de se déplacer, de se chauffer. Québécois à vous maintenant de vous engager dans le combat, d'encourager un mouvement collectif vers une mutation des structures de la société et des comportements de chacun. Il serait temps pour une fois d'être lucide et solidaire pour une même cause environnementale.

- Collectif H2eau, La goutte qui fera déborder le vase.

Anonyme a dit...

Bonjour à tous! Je crois que tout ceci est génial mais le sera lorsque de petites batailles seront gagnées! Je m'explique, toutes ces affirmations très pertinentes doivent naître dans des actions. Par contre, les actions ne seront pas prises par les conglomérats, les grandes multinationales ainsi que par le gouvernement. Je crois que nous devrions aller gagner quelques petites batailles qui vont faire en sorte que le mouvement environnement de la population gagne en crédibilité. Par exemple, maintenant ayant plus que le papier pour atteindre les consommateurs en termes de publicité. Pourquoi ne mettons pas immédiatement un projet de loi visant les formes traditionnelles de publicité tel que le publi sac et les AIR MILES. Soyons conséquent et n'acceptons pas ces formes qui souvent ne sont que du marketing général et non ciblé donc qui se retrouve au recyclage avec un héritage de main d'œuvre, d'argent et de ressources gaspillées.

J'aimerais avoir un groupe avec qui nous pourrions gagner ville en ville avec des petites batailles du genre. Ces actions, dès lors, nous permettrons d'aller au front avec de plus grand projet, car nous aurons démontré notre sérieux au gouvernement de notre désire d'avoir une société propre!